Abbatiale de Saint Maixent l’Ecole
La Fondation du patrimoine a été sollicitée pour permettre un mécénat populaire en vue de la restauration de sept statues de l’abbatiale de Saint Maixent l’Ecole. La convention a été signée avec Mme Madeleine de la Roulière, déléguée départementale pour la fondation du patrimoine, en Juin 2015, au moment où la paroisse célébrait le 1500ème anniversaire de la mort de Saint Maixent.
Présentation des statues :
Deux grandes statues de Saint Maixent et Saint Saturnin, placées dans le chœur de l’Abbatiale, il y a plus de cinquante ans, avaient été entreposées dans une cave humide. Elles ont subi des détériorations importantes (mains et doigts cassés, crosses disparues, vêtements endommagés) probablement lors du transport dans la cave. Elles ont également souffert de l’altération due au temps (humidité et poussières). Installées au pied des deux premiers piliers de l’Abbatiale, elles accueillent les pèlerins et les fidèles. Elles ont été nettoyées et partiellement restaurées (mains et parties des vêtements recollés). Deux socles ont été fabriqués sur lesquels elles reposent désormais. Elles attendent une restauration (doigts manquants) et un nettoyage plus approfondis qui leur redonneront leur éclat d’antan.
La Piéta, entreposée dans une cave depuis une cinquantaine d’années, a beaucoup souffert de l’humidité (détérioration importante de la polychromie). Elle sera placée sous la grande croix dans la nef de l’Abbatiale, rappelant aux fidèles que la Vierge Marie accueille son enfant mort sur ses genoux à la descente de la Croix. Un nettoyage et une restauration s’imposent d’urgence pour la sauver d’une destruction inéluctable.
Les statues de Sainte Anne et la Vierge enfant, celle de Saint Joseph et de l’Enfant Jésus ont connu le même sort que les autres. Elles ont besoin d’un nettoyage et d’une légère restauration avant de retrouver une place de choix dans l’Abbatiale.
La Vierge à l’Enfant destinée à retrouver sa place à l’entrée du chœur, ainsi que Saint Michel Archange auprès du baptistère demandent une légère restauration qui ne manquera pas de porter les fidèles et les pèlerins à la prière.
Abbé Thierry Delumeau.
