Ouverture du synode en paroisse.
L’élan missionnaire de l’Église d’hier à aujourd’hui.
«Je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre». Ainsi parle le Seigneur au prophète Isaïe en lui demandant de rassembler Israël. C’est la première lecture de ce dimanche (Isaïe 49, 3.5,6).Le psaume 39 donne l’impression d’être la suite de la première lecture : Dieu veut des hommes libres qui répondent volontairement à son appel.
La deuxième lecture (première lettre de St Paul Apôtre aux Corinthiens 1, 1-3) nous parle de la mission de Paul auprès des nations païennes.
Paul insiste sur le fait que la communauté chrétienne de Corinthe est formée des fidèles qui ont été sanctifiés dans le Christ et forment le peuple saint, non parce qu’ils sont parfaits, mais parce qu’ils ont été appelés par Dieu et ont entendu son appel.
Aujourd’hui, l’appel que nous entendons prend le chemin du synode qui s’ouvre en paroisse pour notre diocèse: «Avec les nouvelles générations, vivre l’Évangile »
Le dernier numéro «d’Église en Poitou» nous apporte quelques précisions:
.«Le synode» est une très ancienne institution ecclésiale. Dès le deuxième siècle on voit apparaître des synodes convoqués pour régler des crises ou des conflits sociaux. L’objectif est alors de célébrer et de conforter la foi commune des Églises.
.Le mot «synode» a une étymologie grecque et désigne une route parcourue ensemble, mais aussi un seuil à franchir ensemble pour habiter une même maison. L’Église est bien un peuple en marche qui habite une même maison, avec tout ce que la maison évoque de vie de famille, de convivialité.
.L’Église est communion.»
Le synode comportera deux grandes étapes :
une phase locale en paroisse où des équipes seront constituées pour écouter et rencontrer,
une phase diocésaine où seront récoltées les informations recueillies pour en analyser le fruit et y discerner des appels de priorité pour l’Église diocésaine.
Monseigneur Wintzer précise dans «Église en Poitou» :
«Le synode diocésain est une manière de nous situer sur la route. Autour d’une thématique bien précise, il s’agit de nous donner quelques repères qui nous permettront de décider ensemble de ce pourquoi et avec lesquels nous serons prioritairement engagés dans les idées à venir.
Afin de ne pas nous engager sur de fausses pistes, il faut rappeler que l’Église, la vie chrétienne, ce sont avant tout des relations, des rencontres dont celles de la prière, et non des lieux à habiter coûte que coûte ou des espaces à couvrir jusqu’au moindre centimètre carré. Faute de nous libérer de l’espace, c’est le temps qui sera sacrifié, et le temps c’est ce qui permet d’écouter et de parler, tant à Dieu qu’aux autres.»
A la suite d’Isaïe, de Paul, des Apôtres et des prophètes, osons mettre nos pas sur la route
« Avec les nouvelles générations, vivre l’Évangile »
Geneviève LENNE
